A travers les Balkans
- Osijek l'imprenable" prête pour l’Europe
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- Sarajevo, la ville Olympique
Jeudi 23 août
Après une dernière séance de travail matinale, dans la salle de meeting, nous la fermons définitivement après avoir rassemblé et rangé le matériel, prêt pour son retour en France. Nous sommes libres pour le reste de la journée. Accompagné de Pauline et d’Irénée nous nous promenons dans les alentours de l’hôtel et de Palic, notamment sur les bords du lac.
Le départ pour l’aéroport de Budapest (Hongrie) est prévu pour 2h30 du matin. Contrairement à la majorité du groupe, je décide de rester à l’hôtel pour me reposer en vue de ce voyage.
Vendredi 24 août :
Une fois l'heure fatidique arrivée, nous quittons la Serbie et les Balkans par la même.
Ce long périple se conclut donc par un long voyage de retour qui nous laisse le temps de repenser à la multitude de choses que nous avons découvertes et vécues durant les trois semaines passées.
Enjoying Lake Palic
Mercredi 22 août : pollution au lac Palic
Après un repos bien mérité, je me joins à un groupe qui pars pour une visite du site du lac Palic suivie d’une conférence. Notre hôte est un hydrologiste allemand chargé de diminuer la pollution très élevée de ce lac, au potentiel touristique pourtant très fort.
La conférence est très intéressante et le bonhomme fort sympathique de surcroît, et près à continuer à répondre à nos interrogations quant à la situation et au fonctionnement de la région, de la sensibilisation qu’ils opèrent aurpès des locaux quant à l’importance de réduire la pollution et les moyens d’y arriver…
L’après-midi nous sommes rassemblés dans la salle de travail afin d’avancer et terminer le travail en cours sur les reportages et travaux à finir. Nous partons enfin pour une ultime soirée (pour ma part) en ville où nous retrouvons avec plaisir l’ambiance de Subotica.
Belgrade, capitale de la Serbie.
Mardi 21 août : retour au point de départ
Aujourd'hui c'est le début de la fin. Nous amorçons notre retour vers la serbie et notre point de départ, Subotica.
Nous quittons Skopje à 10h. Là nous faisons nos adieux aux quatre macédoniens du groupe qui restent içi en Macédoine. Nous faisons ensuite cap vers le nord; à 11h20 nous passons la frontière avec la Serbie, et après 7h30 de voyage nous en atteignons la capitale : Blegrade.
Une fois de plus nous nous séparons d'une partie du groupe : la serbe et les deux bosniens nous laissent içi. Nous faisons malgré tout une pause dans le centre ville. Nous avons quelques 3 heures avant de reprendre la route. Nous traversons donc la grande rue principale du centre avant d'aller profiter d'un magnifique coucher de soleil du haut de la forteresse. Les derniers rayons colorent le ciel qui se reflètent à la surface du Danube qui se déroule à nos pieds, immense et paisible.
C'est à 21h00 que nous reprenons la route, et c'est sans autre arrêt que nous nous rendons près de Subotica.
Nous sommes logés dans un hôtel 4 étoiles aux bords du lac Palic, à 8 kilomètres de la ville. Nous y arrivons à 1h30 du matin, épuisés par un voyage de près de 12 heures à travers les balkans. Nous sommes revenus au point de départ de l’expédition; la boucle est bouclée. Dans quelques jours nous serons de retour en France.
Skopje de nuit
Dimanche 19 août : Solitude retrouvée
Las d'attendre le groupe et que chacun décide à bouger, je pars finalement passer la soirée tout seul, en haut de la colline que j'ai visité plus tôt dans la journée. En découvrant la vue sur la ville, cette fois endormie, qui s'offre une nouvelle fois à moi, je décide d'y rester pour écrire.
“Solitude. C'est quand on y goûte trop rarement qu'elle nous manque de nouveau.
A vivre ainsi en groupe tout au long de la journée, de l'aube jusqu'au bout de la nuit, les moments de tranquilité se font rares et j'en viens à les désirer de nouveau.
Être seul. Juste seul. Pouvoir se poser dans le calme d'un lieu apaisant, et apprécier cette solitude alors si rare, m'avait manqué.
C'est là, assis sur le sommet de cette colline, au-dessus de la ville que je retrouve enfin mes amies inspiration et poésie.
La nuit est avancée. Sous mes yeux s'étend l'immensité scintillante de la ville illuminée. Pas encore endormie elle laisse s'échapper la rumeur de la fête et de la vie estivale. Un vent doux souffle légèrement dans ces hauteurs isolées.
En prêtant l'oreille, une autre mélodie s'élève. Celle des lucioles et des grillons qui chantent sous la lune.
Seul, à profiter de ce spectacle unique et pourtant si banal, je retrouve enfin mes mots et laisse guider ma plume au vent de mon inspiration. Il n'en faut pas beaucoup pour qu'il se mette à souffler de nouveau, et ce soir je suis prêt à reprendre mon envol.”
Skopje entre 3 âges : son histoire médiévale, l'ère communiste, et les récents aménagements en art nouveau et néo-classique.
Dimanche 19 août : Skopje
Ce dimanche 19 août est pour moi l'occasion d'un peu de répit. Je peux terminer trois de mes articles et en commencer un quatrième. En fin de journée je rate le convoi de taxis partant pour la visite guidée dans le centre-ville. Fort frustré mais pas découragé, je décide de me rendre par moi-même dans le centre. Seul, sans plan et à pied, je pars donc vers le centre. Après quelques détours dans la ville, j'aperçois enfin au bout d'un boulevard les drapeaux qui se dressent sur les tours de la forteresse ottomane qui surplombe ma vieille ville.
Je décide tout d'abord de me rendre au plus haut de cette colline pour avoir une vue panoramique de la ville et de ses environs.
Au nord de la forteresse, qui est fermée au public, je trouve un escalier qui continue à monter au-dessus du château. De là, à l’ouest/sud-ouest, face au soleil couchant, je trouve une vue superbe sur la ville, que l’on voit accolée à la colline vierge sur laquelle se dresse une croix immense.
A l’opposé de mon point d’observation, la vue donne à voir une grande vallée dans laquelle s’étendent plusieurs villes et villages. A l’horizon les collines et vallons se changent en haut relief qui se déroule sur le nord de la vallée.
Là-haut, sur chaque marche de l’escalier est écrite une ligne de lettres rouges en cyrillique, plusieurs cœurs sont peint ensuite sur les murs du musée installé en haut de la colline. Un bien bel endroit pour une déclaration.
Je retrouve le groupe en visite aux portes de la forteresse, et nous allons ensuite ensemble dans le centre nouveau. Skopje est une ville en pleins travaux d’aménagement. Un nouveau plan d’urbanisme prévoit que ce nouveau centre soit totalement prêt pour 2014 et attire ainsi davantage de touristes. Le monumental est la ligne directrice et une fontaine-statue d’Alexandre le Grand fait face à celle de son père, toutes deux entourées d’autres statues plus petites. Par certains aspects cette ville parait à un musée.